Cathédrales de style arabo-normand-bizantin
Ayant pacifié et unifié une grande partie de la Normandie, le duc Guillaume (1037-1087) se lança dans une politique de construction de châteaux et d'églises, d'inspiration bénédictine dans le but d'exprimer, au delà de la dévotion, les signes tangibles d'un ordre féodal naissant.
Ces églises, représentent pour les jeunes chevaliers normands partis à la conquête de la Sicile, des modèles architecturaux à partir desquels construire de nouveaux lieux saints.
Et c'est ainsi que vont s'élever durant les XIe et XIIe siècles des édifices dont les similitudes de planimétrie et de proportions ne sont plus à démontrer :
- plan classique en croix latine
- nef à vaisseau unique qui se prolonge au delà du transept par un chœur terminé par une abside.
Ces églises, représentent pour les jeunes chevaliers normands partis à la conquête de la Sicile, des modèles architecturaux à partir desquels construire de nouveaux lieux saints.
Et c'est ainsi que vont s'élever durant les XIe et XIIe siècles des édifices dont les similitudes de planimétrie et de proportions ne sont plus à démontrer :
- plan classique en croix latine
- nef à vaisseau unique qui se prolonge au delà du transept par un chœur terminé par une abside.
La cathédrale de Cefalù exprime mieux que toute autre la volonté des rois normands de fonder des sanctuaires dynastiques : Roger II donne 2 sarcophages en porphyre pour l'édifice en construction : l'un à l'église, l'autre à sa mémoire. On note également sur les murs revêtus de mosaïques la présence de nombreux saints guerriers. Sa façade principale comme celle de Monreale met en évidence dans l'organisation des volumes la référence au système carolingien/normand du Westwerk et donc, sur l'exemple des abbatiales de Caen, elle se présente avec un tympan au dessus du vaisseau central de la nef enserré par 2 tours.
D'autre indices : les contreforts, arrondis en colonnes rappellent l'abside de St Nicolas de Caen, les modillons à sujets zoomorphes et anthropomorphes rappellent Lessay, les chapiteaux du cloître, les chapelles des palais (comme à Palerme) rappellent les petits sanctuaires normands. Elles possèdent une tribune privée pour le roi ; à rapprocher de la chapelle du donjon du château de Caen ou de la Tour Blanche de Londres.
A tous ces emprunts à l'architecture normande, s'ajoutent les influences byzantines (coupoles, mosaïques) et arabes (motifs, décoration) créant ainsi une grande synthèse artistique et technique entre Orient et Occident.
D'autre indices : les contreforts, arrondis en colonnes rappellent l'abside de St Nicolas de Caen, les modillons à sujets zoomorphes et anthropomorphes rappellent Lessay, les chapiteaux du cloître, les chapelles des palais (comme à Palerme) rappellent les petits sanctuaires normands. Elles possèdent une tribune privée pour le roi ; à rapprocher de la chapelle du donjon du château de Caen ou de la Tour Blanche de Londres.
A tous ces emprunts à l'architecture normande, s'ajoutent les influences byzantines (coupoles, mosaïques) et arabes (motifs, décoration) créant ainsi une grande synthèse artistique et technique entre Orient et Occident.