La chevalerie dans le royaume normand de
Sicile
Les chevaliers du royaume normand de Sicile constituaient une classe fermée à laquelle ne pouvaient accéder que les fils de ceux qui étaient déjà chevaliers. Les enfants étaient entraînés dans l'art des armes jusqu'à ce qu'il atteignent l'âge de seize ans puis étaient adoubés. On distingue les chevaliers féodaux vivant de la possession de leur fief (terres agricoles dont le revenu assurait l'entretien du chevalier et de son armement) et les mercenaires vivant du paiement d'un salaire.
La cérémonie de l'adoubement :
Après un bain purificateur, le futur chevalier, revêtu d'une tunique blanche, passe la nuit en prière ; c'est ce qu'on appelle la veillée d'armes. Au matin de la cérémonie religieuse, il s'engage par serment à servir tout au long de sa vie Dieu et l'Eglise, à protéger la veuve et l'orphelin, à obéir à son seigneur, à combattre les infidèles (les non-chrétiens) et à ne jamais reculer devant le danger. Il s'agenouille devant son seigneur qui lui donne la colée ou la paumée (coup administré du plat de la main sur la nuque ou 3 coups du plat de l'épée sur la joue). Il reçoit également son épée avec son baudrier, ses éperons, son heaume et son écu ou bouclier.
La cérémonie de l'adoubement :
Après un bain purificateur, le futur chevalier, revêtu d'une tunique blanche, passe la nuit en prière ; c'est ce qu'on appelle la veillée d'armes. Au matin de la cérémonie religieuse, il s'engage par serment à servir tout au long de sa vie Dieu et l'Eglise, à protéger la veuve et l'orphelin, à obéir à son seigneur, à combattre les infidèles (les non-chrétiens) et à ne jamais reculer devant le danger. Il s'agenouille devant son seigneur qui lui donne la colée ou la paumée (coup administré du plat de la main sur la nuque ou 3 coups du plat de l'épée sur la joue). Il reçoit également son épée avec son baudrier, ses éperons, son heaume et son écu ou bouclier.